vendredi 31 août 2012

la voiture électrique a-t-elle de l'avenir ?

peut-être ...

polémiquons, peut-être pas inutilement...

La fin de semaine arrive enfin. Durant les jours, voire les semaines qui ont précédé, tout à chacun avons reçu, entendu et compris plus ou moins bien le message de nos politiques : c'est la crise, on s'en doute, elle dure depuis 1973! et de conjoncturelle, elle est devenue structurelle, ce qui n'arrange rien.

Ces dernières semaines, à la lecture de la seule presse libre en France, libre des puissances de l'argent comme de celle des partis, le Canard Enchaîné, ne cesse de nous prévenir des difficultés qu'éprouve le gouvernement à trouver de l'argent pour solder le déficit... au point de ressortir l'idée d'une nouvelle vignette automobile "variable" selon l'offre en transport des régions. Déjà la fin de cette vignette avait fait apparaître des ruptures d'égalité entre citoyens puisque les tarifs variaient selon les départements et nombre de sociétés avaient fait migrer leurs flottilles dans le département de la Marne, le moins cher de tous...

Je suis automobiliste et je subis déjà 70 à 80% de taxes dont la fameuse TIPP (du moins quand le budget le permet car le gasoil à 1,44 euros, çà commence à peser (pour mémoire, les analystes, lors de la Guerre du Golfe, avaient prédit que les Français se révolteraient quand le litre de super dépasserait 6 francs... conversion faite, on en est bien loin et rien n'a bougé, donc allons y gaiement pour alourdir les frais!). L'automobiliste n'a pas toujours le choix de prendre ou pas sa voiture, il est et a toujours été une vache à lait mais maintenant, les mamelles traînent à terre.

Doubler le plafond du Livret A, c'est bien à condition d'être en mesure de l'atteindre. Taxer, comme cela a été évoqué la taxation des revenus tirés de l'assurance-vie (14 millions de personnes concernées tout de même!), c'est oublier que les gens qui placent ainsi leur épargne ne sont pas les grosses fortunes susceptibles d'aider à redresser les finances. En son temps, le député Henri Emmauelli s'était étonné qu'avec les niches fiscales, il était quasiment exonéré d'impôts alors que son assistant parlementaire, nettement moins rétribué, lui, payait plein pot...

Nettoyer les écuries d'Augias
Que l'on commence d'abord par remettre à plat la fiscalité française, qu'il s'agisse des contributions directes comme pour les taxes pesant sur la consommation: est-il normal de payer 70% de taxes sur un CD ou DVD vierge au nom de la copie privée... Aberrant si vos CD ne servent qu'à mettre vos propres données ! Il faudrait déjà que l'on nous donne l'intégralité des taxations et voir ainsi ce qui vaut mieux consommer...

Premierèment, il faut réduire réellement et significativement les niches fiscales, soit par la suppression de celles qui n'ont aucun effet et en plafonnant réellement les autres. Surtout, il faut nettoyer le code des impôts autant que les autres codes, qui est sur que tout le monde, même les fonctionnaires du Trésor Public s'y retrouvent réellement...

Ensuite, quand les grandes fortunes se domicilient à l'étranger (et parfois, abominables, donnent des leçons à ceux qui ne peuvent s'exiler), les déchoir de leur nationalité française puisqu'ils refusent la contribution à l'effort national, préférant la laisser aux citoyens restés sur place, forcément moins fortunés et pour qui la saignée est réelle. Mais cela ne suffit pas, pour ce manque de patriotisme et de solidarité, il faut alourdir la taxation sur leurs sociétés. Idem pour celles qui délocalisent leur production dans des pays émergents ou même européens où l'on affiche comme en Roumanie un salaire moyen inférieur à 500 euros mensuels. Confisquons les "parachutes dorés" et autres retraites-chapeau des grands patrons qui ont coulé leur entreprise ou préféré faire jouer leur stock-options avant d'annoncer de mauvais résultats...

Arrêter de jeter le discrédit sur les fonctionnaires. Ils sont souvent le dernier rempart, la dernière présence de l'Etat dans certains quartiers, notamment les enseignants. Or, quelle différence sur le budget de la Nation entre des fonctionnaires aux statuts et rémunérations divers et variés (nombreux sont ceux qui sont payés au SMIC ou parfois moins selon le peu d'heures qu'on leur octroie) et les conseillers spéciaux et autres énarques. Que les préfectures et ministères élaguent un peu dans les postes à haute responsabilité et on pourra reparler de réduire la voilure dans la masse fonctionnariale. Or les trois fonctions publiques sont concernées. Donnons aussi des salaires décents qui reconnaissent la difficulté de certains services (pas seulement physiquement mais aussi psychologiquement), avec un vrai service social et médical pour éviter la casse humaine et surtout les payer à la hauteur de leurs efforts, comme la formation continue ou les diplômes acquis au-delà de l'exigence minimale.


Il semble donc que les gouvernements, quels qu'ils soient n'ont rien d'autre à nous proposer que de vieilles lunes, de vieilles recettes... et pourquoi pas, capables de ressortir de vieux impôts comme celui de Clemenceau sur les portes et fenêtres, ce qui explique que dans d'ouvertures ont été murées dans les maisons de nos aïeux.

Autre piste : mettre fin aux externalisations des services de l'état: prenons par exemple l'armée. Jusqu'à sa réforme, elle avait ses propres garages, ses propres services d'entretien automobile. Ceux-ci n'existent plus et les services rendus sont confiés à des entreprises privées... avec les prix du privé! Où est l'économie réalisée si l'on considère l'Etat ne se taxant pas, il doit maintenant payer les taxes et autres TVA comme tout à chacun. La problématique se répète encore avec l'intendance: y-a-t-il encore des cuistots militaires... Rappelons au passage, pour ajouter au cynisme, que cela était tout "bénéfice", l'institution militaire interdisant le syndicalisme et ne reconnait pas le droit de grève. 

Pourtant, le vieux Keynesien que je suis pense que la solution doit être ailleurs...


Arrêter le massacre...

L'avenir de l'économie française et, dans une large mesure, européenne, réside dans la consommation. Pour cela, nous nous sommes tournés depuis Colbert et la Révolution industrielle, vers un modèle productiviste. Or ce qui est produit doit être consommé car les stocks coûtent chers en immobilisation de capital et si ces produits ne sont pas vendus, l'argent n'entre dans les caisses de personne: ni du producteur, ni de l'état. 
Pour relancer l'économie, il faut donc rendre les produits moins chers. Réduisons la TVA (1/5 du prix final à la charge du consommateur). D'ailleurs TVA voulant dire Taxe sur la Valeur Ajoutée, il faudrait aussi qu'on nous démontre parfois aussi où se niche cette fameuse valeur ajoutée... Perplexité, quand tu nous tiens...
Moins de taxes (à condition que le prix de base n'augmente pas pour atteindre le même niveau final) reviendrait à permettre de consommer plus. Ceci est d'autant plus important que nombre de productions sont élaborées avec en ligne d'horizon l'obsolescence programmée: la durée de vie est moindre, le renouvellement plus rapide...


Stopper la spirale infernale des taux d'intérêts en légiférant sur les crédits à la consommation, revolving en tête: quand les taux d'intérêts mensuels oscillent entre 18 et 21 %, on n'est pas loin du taux d'usure... Or qui a recourt à ce type de crédit: les gens dont les budgets sont en équilibre précaire, à qui les banques classiques refusent des prêts et qui doivent se rabattre sur ces crédits permanents (ils portent bien leur nom vu le temps à rembourser le capital emprunté, et où le service des intérêts dépassent la part de capital remboursé) octroyés par des organismes appartenant à ces mêmes banques... Le piège se referme... les intérêts enflant, il faut parfois ouvrir de nouvelles lignes de crédit et finalement risquer le surendettement... Or, parfois, on n'a pas le choix... La Banque de France, pour ce qu'elle sert encore dans notre économie, gère déjà les dossiers de surendettement, pourquoi ne pourrait elle se lancer dans le crédit social puisqu'elle ne fixe plus les destinées de la monnaie nationale, celle-ci ayant fondu dans l'Euro... Des prêts à moins de 3%, voire des prêts d'honneur pour les situations les plus difficiles, ne grèveraient pas autant les budgets familiaux et permettraient une meilleur circulation financière... car celle-ci après tout, ne se joue pas que sur les grandes places boursières. Les économistes ne doivent pas oublier que derrière les chiffres, il y a des gens, et qu'ils sont de plus en plus nombreux à souffrir.

Côté dépenses, a-t-on encore besoin de télévisions et de radios d'Etat. Du temps de de Gaulle, cela pouvait se comprendre mais l'explosion des médias et d'internet n'offre plus le contrôle qu'avait le gouvernement quand il n'y avait qu'une ou deux chaînes et quelques radios périphériques... La redevance audiovisuelle est un leurre car de toute façon, elle ne permet pas aux médias qui en bénéficient d'être totalement autonomes. La TNT a bouleversé le paysage audiovisuel: des chaînes nombreuses, parfois payantes et toutes ont de la publicité pour les faire vivre. Par contre, ce que l'on aimerait, c'est que l'on interdise de couper les films avec des pubs... c'est vrai, franchement, quand le film reprend, on est perturbé dans notre frénésie d'achats... ;)... Or la publicité est une source de revenus donc de taxes. Laissons migrer l'audiovisuel vers le tout-public, après tout, les médias, tellement divers ne peuvent être contrôlés et la plupart des politiques choisissent une chaîne pour s'exprimer avant tout en fonction de son taux d'écoute, qu'importe son statut.

Gérer le vieillissement de la population

La pyramide des âges est sans équivoque : la population augmente et vieillit. Et ce n'est pas parce que le taux de natalité français est le plus élevé de l'Union Européenne que cela va résoudre le problème des retraites. Les contingents du Baby-Boom entrent depuis quelques années dans le monde des retraités. De plus en plus nombreux, ils vivent de plus en plus vieux car le cadre de santé français, quoiqu'on en dise, est relativement bon, inégalement réparti mais il essaie de laisser le moins de monde possible sur le côté de la route. L'avenir semble promis à la gériatrie. Or les retraités ne sont pas tous égaux. Les retraites et pensions sont mal réévaluées et les sommes à verser sont appelées à être de plus en plus élevées, notamment avec le coût de la dépendance. Or une maison de retraite, ce n'est pas à la portée de toutes les (vieilles) bourses. Qu'allons-nous faire de nos "vieux" ? Et ce n'est pas une journée de solidarité travaillée sans être payé qui peut amener une solution pérenne. Il faut certes aider la personne âgée à se maintenir dans son cadre de vie le plus longtemps possible mais quand cela n'est plus possible, on peut imaginer le recours à des familles d'accueil comme on le fait pour les enfants, ou favoriser la colocation intergénérationnelle comme cela commence à se pratiquer en Allemagne. Source de revenu pour les accueillants,mais aussi de liens avec les accueillis... Sans recourir à des structures onéreuses nécessitant du personnel médical présent en permanence.
Repenser l'urbanisme deviendra une nécessité elle aussi créatrice d'emplois pour faciliter l'accès aux personnes à mobilité de plus en plus réduite. Car le vieillissement s'accompagne de nouveaux handicaps, de nouveaux modes de transport et de prise en charge. Les services à la personne âgée doivent donc être favorisées en priorité... Après tout, sauf catastrophe, nous sommes appelés à vivre de plus en plus vieux, de mieux en mieux soigné... mais pour quelle qualité de vie ?




Trouver de nouvelles sources de revenus en optant pour une attitude libérale et libertaire

Favoriser enfin les sources d'énergie alternative. Le nucléaire est une source d'énergie qui ne produit pas d'effet de serre et réduit notre dépendance énergétique mais tout de même, il faut convenir qu'elle nous a été imposée sans débat, que l'on en sait les dangers depuis Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima... et que les séquelles durent des années. Qu'enfin, on ne sait que faire des déchets ni comment réellement gérer le démantèlement du parc nucléaire, irradié bien entendu... obligeant à une fuite en avant en les prolongeant au delà de toutes prévisions. Pourquoi ne pas inclure (hors des secteurs remarquables ou classés) d'entrée de jeu des toitures en panneaux solaires dans la construction des quartiers et des lotissements. Il est de grandes surfaces utilisables sans consommer de surface au sol... comme les toits des grandes fermes, des hangars, des hyper et supermarchés... Ce qui commence à se faire en Belgique où de plus en plus de constructions neuves sont équipées... Quand on sait qu'en plus, il faut des transformateurs pour transporter le courant électrique, de nombreuses économies seraient faites en transférant directement l'énergie au consommateur. Ainsi l'on préserverait l'atmosphère en ne recourant pas aux centrales thermiques, et le reste en ne remettant pas sans cesse la gestion des centrales obsolètes. Une expérience pourrait être facilement menée à Dunkerque où 80% de la ville a été reconstruite après la seconde guerre mondiale: la majorité de ces reconstructions ont des toits en terrasse (très judicieux dans le Nord...) et où l'on pourrait installer des panneaux solaires sans souci ni esthétique puisque les points élevés ne sont pas légion, ni de place puisque celle-ci est inoccupée.

De même, si l'on considère qu'en raison du productivisme agricole, de nombreuses terres sont gelées en jachère, des fermes solaires mobiles, transférées à chaque assolement, seraient une obligation rétribuée afin d'aider les agriculteurs qui ne bénéficient pas tous des aides.

De même, dans les régions venteuses, des fermes éoliennes pourraient ajouter de la puissance. Néanmoins, il est vrai qu'esthétiquement, ce n'est pas toujours du meilleur acabit mais d'autres formes existent, à l'image des voiles tubulaires qui reprenaient le système du moulin hollandais, sur le voilier expérimental du Commandant Cousteau... et là, le gigantisme n'est pas obligatoire (voir l'éolienne du collège Deconinck à Saint-Pol-sur-mer). En outre, de telles orientations permettraient de développer ces filières "propres" et qui créeront nécessairement de nouveaux marchés, de nouvelles applications. La production de masse permettant l'abaissement des coûts, cette densification serait abordable et réellement rentable.



Il est un moment où il faut arrêter l'hypocrisie générale sur la morale française. Imitons nos voisins et abolissons ou modifions la loi Marthe Richard. Elle n'a pas stoppé la prostitution en France (légale, rappelons-le, contrairement au proxénétisme) mais il est vrai, a mis fin à nombre d'abus dans les maisons closes... Ne pas créer un statut de travailleur du sexe et donc les garanties sociales afférentes, c'est tout d'abord exclure : la clandestinité dans ce type de travail, c'est favoriser les réseaux mafieux dont on sait que le proxénétisme n'est pas la seule source de revenus. Sans statut de travailleur, même d'auto-entrepreneur, c'est l'absence de cotisations sociales, de protection et donc de solidarité nationale (et de retraite par absence de cotisation).
Il ne serait pas question de rouvrir les "bordels à la Maupassant" mais de donner un cadre juridique et social à une profession qui est le deuxième plus vieux métier du monde (après celui de maman) et qui parfois a reçu l'aval de certains gouvernements (comme à Venise au XIVe siècle). N'oublions pas que dans certains pays plus au nord, certaines travailleuses du sexe travaillent avec le secteur médico-social, notamment pour favoriser l'accès à ce domaine aux handicapés.
Quant à la forme que cela prendrait, pourquoi ne pas adopter la forme d'une "coopérative ouvrière" où chaque travailleuse est propriétaire à part égale des autres, évitant le proxénétisme, même hôtelier. Un statut, de plus, présenterait plus de garanties en matières sanitaire et sécuritaires. Quant à l'impôt sur le revenu, il aurait une existence juridiquement légale (les prostituées payant des impôts, forcément tirés des revenus de leur activité, l'état se place ipso facto en position de proxénète)
  

Autre piste, discutée d'ailleurs âprement entre socialistes et écologistes, la dépénalisation et la tolérance des drogues dites douces à l'exemple des Néerlandais qui, devant le succès de leur formule, viennent de restreindre l'accès aux seuls résidents (et non nationaux). La France pénalise fortement les produits stupéfiants... mais en même temps, nous sommes champions toutes catégories de la consommation de psychotropes et d'antidépresseurs... légaux car médicaux. Autant le rappeler, le cannabis est reconnu dans certains états pour ses vertus médicinales (notamment pour les séquelles de la chimiothérapie et le traitement du glaucome). D'un autre côté, les buralistes voient leur chiffre d'affaire fondre par les hausses continuelles du prix du tabac et sont indemnisés pour leurs pertes de chiffres d'affaires, selon mon buraliste). Tous ne sont pas logés à la même enseigne car si certains ont, comme dans le centre de la France, une clientèle captive, les buralistes frontaliers subissent la fuite de leurs clients au-delà de la frontière, où les accises sont moins élevées... Pourquoi ne seraient-ils pas chargés de commercialiser (et de contrôler de la même façon qu'aux Pays-Bas) la vente d'un nouveau produit qui, légal, serait de bonne qualité, suivi... mais taxable... Après tout, le tabac, l'alcool sont en vente libre restreinte à la majorité et présentent autant de risques de dangerosité que le cannabis. L'exemple néerlandais porte ses fruits apparemment... Quant aux Ministères de la Justice et de l'Intérieur auraient le loisir de redéployer leurs efforts sur d'autres missions.

Voilà quelques pistes jetées en pâture à votre réflexion et qui ne demandent qu'à être développées...

... avant que certains ne ressortent les vieilles recettes...



jeudi 30 août 2012

les rendez-vous à ne pas manquer du Fort de Leveau (Feignies)

Les 15 et 16 septembre, auront lieu les journées européennes du patrimoine. Comme tous les ans, le fort de Leveau prendra part à cet évènement. Voici le programme de cette nouvelle édition :
- Le samedi de 20h à minuit : découverte nocturne du site.
- Le dimanche de 9h à 18h : visite libre ou guidée du site.
Entrée gratuite les deux jours.
Le dimanche 16 , à 10 heures, aura lieu l'inauguration de l'exposition temporaire consacrée au rôle des animaux durant la Grande Guerre. Chevaux, chiens, pigeons et bien d’autres animaux faisaient partie du quotidien des combattants durant le conflit.
Cette exposition se propose donc de mettre en lumière le rôle de ceux-ci et la place centrale qu’ils occupaient auprès des soldats. Près de 14 millions d’animaux seront les compagnons de misère des hommes dans la boue des tranchées et l’'horreur des combats. Utilisés pour le transport, le ravitaillement ou les communications, les animaux vont payer un très lourd tribut à cette folie meurtrière que fut la première guerre mondiale.

lundi 27 août 2012

Dunkerque... juillet 1905

  

 Avant        -       Arrière.

Le vaisseau anglais à trois ponts
Royal-Adélaïde en démolition dans le port de Dunkerque.
Phot. Falciny.

Depuis quelque temps, on peut voir dans le port de Dunkerque un bâtiment plus que centenaire, ayant appartenu à la marine britannique et récemment vendu en France pour démolition, par l'Amirauté, qui l'avait transformé en ponton-caserne. Cet énorme vaisseau à trois ponts, armé jadis de 120 canons, déplace environ 4.500 tonnes; il mesure 80 mètres de longueur, 18 m. 25 de largeur et 14 mètres de hauteur au-dessus de l'eau; l'avant s'effile gracieusement; l'arrière, d'une structure quasi-monumentale, rappelle, avec ses quatre balcons ouvragés, la façade d'une maison. Lancé au commencement du siècle dernier, le Royal-Adélaïde prit part, en 1805, à la bataille de Trafalgar; c'est un des plus beaux spécimens des anciennes constructions navales.

in L'Illustration, n°3253, 1er juillet 1905

jeudi 23 août 2012

le repos des guerriers

 Une journée radieuse, cherchant le calme et l'ombre... direction le Mémorial britannique de l'opération Dynamo et ses rangées de tombes, parfaitement alignées, des deux dernières guerres. Soldats du Commonwealth ou alliés, tous se retrouvent unis dans le repos.
Le Mémorial est érigé à la mémoire des 4 700 combattants britanniques tués sur les champs de bataille du continent, qui n'ont pas de sépulture connue. Le monument a été inauguré le 29 juin 1957 par sa majesté la reine mère.


























sérénité vespérale




belle de nuit...

 Attente d'un TGV nocturne à Lille Europe... Que faire? Le bar de la gare est fermé depuis longtemps, les points Relay aussi... ne reste que les distributeurs, toujours aussi conviviaux et la poignée de gens qui scrutent avec une impatience mal dissimulée l'annonce du train qu'ils attendent... Dehors, nuit noire, ne reste que cette fleur de pavé entre gare et Centre commercial tandis que la statue de François Mitterrand reste dans la profonde pénombre...