mardi 27 février 2018

sur les hauteurs de Saint-Etienne-au-Mont

Après une mémorable aventure au cimetière chinois de Ruminghem, votre hôte pensait ne plus se rendre sur des sepultures asiatiques de la première guerre mondiale...  Il faut croire que le vaccin n'a pas fait effet.
 
Saint-Etienne-au-Mont, dans la banlieue boulonnnaise, abrite dans son cimetière communal des sépultures de travailleurs chinois. Comme à Dunkerque et Saint-Pol-sur-mer (villes dont on a transféré les sépultures), Ruminghem ou encore Noyelles-sur-mer, l'on retrouve les dépouilles de travailleurs volontaires chinois, embauchés et payés essentiellement pour travailler en usine, dans les champs ou encore à la manutention mais aucunement en unité combattante. Consignés à résidence, interdits de circuler autrement que sous bonne garde (au point que la population locale les assimila vite à des prisonniers), le confinement dans les baraques fut fatal à un grand nombre d'entre eux lors de l'épisode de la grippe espagnole (et dont on ne sait encore précisément le nombre de victimes qu'elle fit, probablement entre 60 et 100 millions de personnes dans le monde). Assurement un lieu à visiter, notamment pour la présence de trois tombes de travailleurs originaires d'Afrique du Sud.










 

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